Mois : juillet 2014

Non à la criminalisation du droit de grève et de l’action syndicale !

Suite aux procédures disciplinaires ouvertes à l’encontre d’agents de la région ayant fait grève au mois de juin contre la réforme du ferroviaire, d’ores et déjà un préavis de grève SUD-Rail / CGT a été déposé sur l’ECT.

Si la direction prononce des sanctions, ce sera un préavis de grève régional tous services dont elle portera la responsabilité…

SUD-Rail ne laissera par la direction faire des exemples en piochant et sanctionnant quelques grévistes qui ont participé à des actions collectives.

Préparons nous à nous mobiliser contre les sanctions !

Après la grève exemplaire menée en juin contre la réforme du ferroviaire, la direction revancharde lance des procédures disciplinaires pour faits de grève et menace de sanctionner durement des grévistes de différents établissements.

C’est particulièrement inadmissible et nous devons nous préparer toutes et tous à nous mobiliser en soutien des agents qui sont dans le collimateur de la direction.

SUD-Rail ne laissera pas la direction faire des exemples.

Tous ensemble, cheminots de tous les services, nous exigerons l’abandon des procédures disciplinaires.

La grande conférence sociale, ce sera sans nous !

La grande conférence sociale pour l’emploi… sans social et sans emploi, ce sera sans nous !

Depuis l’arrivée de F. Hollande à la Présidence, chaque année le gouvernement organise une « conférence sociale » au début de l’été. En 2012, l’Union syndicale Solidaires y a participé pour rappeler notre exigence que « le changement ce soit maintenant » ; nous avions aussi transmis nos positions, revendications et propositions sur chaque thème en débat… y compris ceux pour lesquels le gouvernement avait choisi de nous écarter des discussions. En 2013, nous avions constaté que la conférence n’était porteuse d’aucune proposition sociale ; le gouvernement préparait son attaque contre le droit à la retraite. En 2014, le contexte social s’est encore aggravé !

Pour Solidaires, il n’y a ni dialogue social, ni discussion sur les choix politiques du gouvernement. Or depuis des mois le patronat et encore ces derniers jours, est à l’offensive et le gouvernement a fait le choix de céder à toutes ses demandes : pacte de responsabilité avec en cadeau plusieurs dizaine de milliards d’Euros, extension du travail dominical, gel des seuils sociaux limitant la représentation collective des salarié-es et donc leurs droits, contre réforme des retraites, attaque des services publics comme la SNCF, agrément de l’accord Unedic au détriment des intermittent-es, précaires et chômeur-euses et poursuite des politiques d’austérité injustes socialement qui conduisent à la récession.

Pour bien souligner ce choix libéral le premier ministre quelques jours avant cette « grande conférence », cédant aux nouvelles injonctions du Medef, propose d’aller plus loin pour réduire les droits des travailleurs-ses et réduit quasi à néant le compte individuel de pénibilité dont il ne restait déjà pourtant plus grand chose.

Nos revendications sont bien plus légitimes car elles répondent à l’intérêt commun. L’Union syndicale Solidaires ne cautionne pas cette politique, la combat et refuse de faire croire au « dialogue social » avec le gouvernement par sa présence à la « grande conférence » des 7 et 8 juillet. La « grande conférence » n’est, dans les faits, que la mise en musique de la partition du patronat, nous dénonçons cette opération de propagande et nous n’y participerons donc pas.

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