Communiqué de presse régional

Loin des chiffres mensongers et ridicules annoncés par la direction depuis 5 jours concernant le taux de grévistes et le nombre de trains en circulation, la journée de lundi devrait voir un nouveau renforcement du mouvement de grève. En effet, de nombreux cheminots ont annoncé vouloir rejoindre la grève à partir de demain.
Pour rappel, depuis bientôt une semaine, d’après les chiffres réels vérifiés sur le terrain par nos militants, c’est plus d’1 cheminot sur 2 qui est en grève, avec plus de 80 % de grévistes chez les roulants par exemple.
La direction préfère elle mentir délibérément en annonçant depuis 5 jours que le trafic s’améliore.
Le président de la république est monté en première ligne pour dire qu’il fallait cesser la grève qu’il qualifie de minoritaire. C’est particulièrement drôle qu’un président de la république à qui seulement 13 % des français accordent leur confiance (dernier sondage à notre connaissance) expliquent que les grévistes doivent cesser la grève car d’après lui, ils seraient minoritaires.
Quand les chiffres de grévistes truqués par la direction SNCF atteindront la cote de popularité de Hollande, nous nous interrogerons sur la poursuite de la grève…
Oui les épreuves du BAC vont être perturbées et c’est le choix du gouvernement.
Le gouvernement était prévenu depuis 1 an par les cheminots que s’il passait en force sur un tel projet de loi, ce serait explosif. En calant l’examen parlementaire de ce projet de Loi en même temps que les épreuves du BAC, le gouvernement savait ce qu’il faisait, et c’est bien lui qui porte la responsabilité des perturbations du Baccalauréat. Ce ne sont pas les cheminots qui ont fixé le calendrier parlementaire !
Si le gouvernement veut que le trafic reprenne sans délai, il lui suffit d’annoncer le retrait de ce projet de Loi et la réouverture de négociation pour une autre réforme du ferroviaire guidée par d’autres valeurs que le libéralisme fou.
 
La grève va continuer…
Dans les Assemblées générales de grévistes, la détermination est totale.
Tant que le gouvernement ne retirera pas son projet de Loi, la grève continuera…